Dévoilé il y a deux semaines, le Vivo Nex nous avait impressionnés de par son design vraiment borderless (et sans encoche) et le nombre de technologies inédites embarquées en son sein. Un site américain l’a récemment démonté et a dévoilé comment Vivo est parvenu à intégrer autant de composants dans son appareil.
Le site My Fix Guide est parvenu à mettre la main sur le tout nouveau Vivo Nex et l’a démonté afin de voir ce que pouvait contenir ses entrailles. Ce démontage, très classique sur la forme, est intéressant sur au moins deux points : la façon dont Vivo a intégré le bloc photo frontal au sein du boîtier, mais aussi la façon dont il a intégré sa technologie piézoélectrique, qui permet de faire passer le son à travers des vibrations et de se passer d’un haut-parleur.
Un bloc photo frontal motorisé
On commence par le bloc caméra frontale. Rappelons avant de commencer que le Vivo Nex dispose d’un écran de 6,59 pouces pratiquement sans bord et surtout sans encoche. L’appareil photo frontal se trouve donc dans le téléphone même et sort et se rétracte mécaniquement.
Cette pièce mécanique, on peut justement la voir dans ce démontage. On peut voir que Vivo a posé le bloc photo sur un rail, dont le côté droit dispose d’un ressort. Ce tiroir sur ressort est alors propulsé par un moteur pas-à-pas qui se charge de monter et descendre le bloc. Selon My fix Guide, « le coût de ce module est élevé ». Et volumineux. Et très probablement sensible à la casse. Des limites importantes, mais il faut bien admettre que le procédé est ingénieux.
Un vibreur pour remplacer le haut-parleur
Enfin, juste à gauche de ce bloc photo, se trouve un étrange petit pavé. Il s’agit en fait d’un vibreur. Et plus précisément, il s’agit du vibreur qui s’occupe de faire passer le son d’un appel dans l’oreille de l’utilisateur, lors des appels. Ce dernier envoie en effet des vibrations dans l’écran de l’appareil, qui permettent d’entendre un son lorsque l’on approche son oreille de l’écran, et ce, alors même qu’il n’y a aucune ouverture pour laisser passer le son. My fix Guide indique que Vivo a utilisé une technologie différente de celle utilisée par Xiaomi sur le premier Mi Mix (une technologie appelée « piezoelectric ceramics acoustic »), mais dont principe acoustique est le même. Selon les constatations du site, le son entendu est toutefois excellent… Mais la pièce particulièrement coûteuse.
Le Vivo est donc un appareil pour le moins original, avec des technologies que l’on a encore jamais rencontrées sur d’autres smartphones. Le plus étonnant là dedans, c’est le prix auquel Vivo vend son téléphone (en Chine, uniquement). Le modèle d’entrée de gamme est vendu aux alentours de 530 euros, contre 595 euros pour la version haut de gamme. On est très loin des 999 euros du Oppo Find X révélé la semaine dernière.